Dans le cadre des travaux de OBVIA sur les effets des systèmes d’intelligence artificielle et des outils numériques déployés pour lutter contre la propagation de la COVID-19, Karine Gentelet, professeure agrégée au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et titulaire de la Chaire Abéona-ENS-OBVIA en intelligence artificielle et justice sociale et Alexandra Bahary-Dionne, candidate au doctorat en droit à l’Université d’Ottawa, ont produit un rapport de recherche intitulé: "Les angles morts des réponses technologiques à la pandémie de COVID-19 : Disjonction entre les inégalités en santé et numériques structurantes de la marginalisation de certaines populations".
Ce rapport propose une analyse des réponses technologiques à la pandémie en particulier, lorsqu’appliquées à des populations qui sont déjà marginalisées. Ce rapport met en exergue un certain nombre d’angles morts qui ont eu pour conséquence de ne pas considérer les liens étroits entre les inégalités en santé déjà existantes et le caractère multidimensionnel des fractures numériques.
Cette recherche s’inscrit dans le cadre des travaux de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA) sur les effets des systèmes d’intelligence artificielle et des outils numériques déployés pour lutter contre la propagation de la COVID-19 sur les sociétés soutenus par les Fonds de recherche du Québec (FRQ).
