Rencontres Jeunes chercheurs Droit & Numérique - Droit, santé(s) du vivant et numérique

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Les organisatrices et organisateurs de la sixième édition des Rencontres Jeunes Chercheur·e·s Droit & Numérique invitent les étudiantes et étudiants, jeunes chercheuses et chercheurs en droit intéressés par les interactions entre le droit et le numérique à soumettre des propositions de communication. Cette édition aura lieu le vendredi 17 mai 2024, en format hybride à l’Université de Montréal.

Cette activité, créée en 2018 à l’initiative d’étudiantes et étudiants des cycles supérieurs de la Faculté de droit de l’Université Laval et de l’Université de Montréal, a pour objectif de permettre aux étudiant·e·s, ainsi qu’aux jeunes chercheuses et chercheurs, de présenter les résultats de leurs travaux, d’échanger avec leurs pairs au cours de différentes périodes de discussion et d’ainsi contribuer à la formation de la nouvelle génération de chercheur·e·s en droit du numérique.

Droit, santé(s) du vivant et numérique

Les technologies numériques constituent un puissant moyen d’amélioration de la santé humaine, environnementale et animale. En effet, elles peuvent être mobilisées pour soutenir la recherche médicale et pharmaceutique et la découverte de nouvelles thérapies, pour appuyer la surveillance et la gestion des risques sanitaires, ou encore pour favoriser la prévention et la promotion de la santé. Malgré la nature profondément humaine que suppose la relation de soin, le numérique est déjà mis à profit pour améliorer les services de santé, notamment par le renforcement des méthodes de diagnostic et de traitement.

Par exemple, la mise au point de « jumeaux numériques » (digital twins) à des fins médicales ou de recherche permet de rediriger les interventions sur des modèles simulés du vivant. Cette technologie réduit conjointement la pression exercée directement sur les animaux de laboratoire, sacrifiés au nom du progrès scientifique et économique.

Le numérique peut aussi jouer un rôle primordial au sein de systèmes de santé largement fragilisés tant par les scandales sanitaires que par la recrudescence et l’émergence de maladies infectieuses. Ces dernières sont favorisées par la mondialisation des échanges, à l’instar du SRAS-CoV-2, zoonose transmis de l’animal à l’humain en Chine avant de se répandre dans le monde entier.

Leviers de croissance économique, les innovations numériques appellent également à questionner les gains industriels et financiers qu’elles permettent au regard de leurs impacts sur les droits des personnes, les droits de la nature et les générations futures.

Intimement liée à la santé animale et à celle des écosystèmes, la santé de l’être humain ne peut donc avoir lieu sans une action globale, intégrant chacun de ces volets. C’est notamment ce que soutient l’approche intégrée “One Health” développée par l’Organisation mondiale de la Santé, et sur la base de laquelle de nombreuses agences de santé déploient leurs actions.

Tantôt facteur d’amélioration du bien-être global, tantôt facteur de détérioration de celui-ci, le numérique demeure donc ambivalent dans son rapport à la santé de tous les êtres vivants. Mais dans quelle mesure le droit participe-t-il à la construction, au maintien, à la reconfiguration ou encore à la réduction de ces ambivalences entre santé du vivant et numérique ? Comment mobiliser le droit pour garantir un développement du numérique qui protège la santé humaine, mais aussi environnementale et animale ?

Appel à communications

Nous invitons les étudiantes et étudiants, jeunes chercheuses et chercheurs en droit intéressés par les interactions entre le droit et le numérique, à soumettre leur proposition de communication (un titre de communication, un résumé d’une page en français ou en anglais, affiliation universitaire et cycle d’étude) par courriel avant le 26 mars 2024. 

Soumettre une communication

Les propositions de candidates ou candidats provenant d’autres disciplines que le droit pourraient être acceptées si elles s’inscrivent dans le thème de la conférence.

Les présentations se feront sous la forme de panels. Chaque présentatrice ou présentateur disposera d’une vingtaine de minutes et chaque panel se conclura par une période de questions et de discussions avec les autres participantes et participants.

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