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- Étudiant au doctorat, Département de sociologie, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal
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Après avoir obtenu ma licence à l’Université Côte d’Azur à Nice, puis ma maîtrise à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, j’ai récemment obtenu mon doctorat, en sociologie, à l’Université de Montréal. Dans le cadre de ma recherche doctorale, je me suis notamment intéressé à ce qui est généralement désigné sous le nom de « crise de la sociologie » et j’ai cherché à proposer une voie de résolution au paradoxe interne que soulève la visée d’une théorie sociale de la connaissance sociologique.
Plus généralement, je m’intéresse à l’élaboration d’une théorie scientifique de la connaissance comme théorie du social. C’est pourquoi, si, dans le cadre de ma thèse, j’ai choisi d’engager un regard réflexif, retournant ainsi le regard de la sociologie sur elle-même, mes objets d’intérêt sont plus vastes. Lors de ma maîtrise, je me suis ainsi intéressé au travail journalistique au sein d’une grande agence de presse et à ses transformations ; plus généralement, je m’intéresse à la relation entre connaissance et pouvoir (considérant notamment l’hypothèse d’une relation « journalisme-démocratie ») ; enfin, par extension, je m’intéresse aux croyances contemporaines, telles que le « complotisme », comme révélatrices d’un échec collectif à résoudre notre rapport de connaissance au monde.
Au regard de ces questionnements, mon engagement à l’Obvia s’inscrit dans le basculement opéré par l’émergence de l’« intelligence artificielle » et, plus spécifiquement, des interfaces usant de « modèles de langage ». Je m’y intéresse à la fois en raison des effets que ces transformations sont susceptibles d’avoir tant sur la production que sur la diffusion des connaissances et donc sur le rapport des individus qui les perçoivent au monde qui les entoure ; mais aussi comme moyens et comme conditions au développement d’une science du social susceptible de saisir pleinement les enjeux de ces transformations.