L’Obvia décerne 12 nouvelles bourses d’appui à la relève, du collégial au post-doctorat

Yuan-Chen Chang est étudiante en maîtrise en informatique à l'Université de Montréal, spécialisée en intelligence artificielle et cybersécurité. Détentrice d’un baccalauréat en mathématiques et informatique, ses recherches portent sur la détection et la prévention des arnaques pour sécuriser les communications numériques, avec un accent sur l'éthique et la vie privée. Sous la direction de la professeure Esma Aimeur, elle participe activement à de divers projets abordant les défis liés aux biais et à la désinformation.  
 
Projet de recherche : Communications numériques sécurisées : L'IA éthique pour la détection et la prévention des escroqueries 

Ce projet vise à développer un système innovant assisté par l'intelligence artificielle pour la détection précoce et la prévention de la fraude en ligne, répondant à la sophistication croissante des arnaques numériques. Le système utilisera des modèles de langage à grande échelle pour surveiller de manière éthique les communications numériques privées, fournir des alertes en temps réel aux utilisateurs sur les activités potentiellement frauduleuses et renforcer les compétences en pensée critique des utilisateurs. 

Gabrielle Boily poursuit actuellement un double baccalauréat en droit et en psychologie. Tout au long de son parcours universitaire, elle s’est investie dans plusieurs comités étudiants et a contribué à divers projets de recherche, tant en droit qu’en psychologie. Elle a également eu l’opportunité d’enrichir son expérience académique en étudiant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne lors d’une session. 
 
Projet de recherche : Utiliser l'IA pour promouvoir la capacitation juridique : une solution possible?  

Ce projet a pour objectif d'évaluer si l'IA peut représenter un outil permettant d'offrir une meilleure compréhension des différents problèmes légaux auprès de la population générale non experte. Une étude de la portée permettra de recenser les écrits scientifiques et non scientifiques qui proposent de tels usages de l'IA et d'évaluer notamment leur impact potentiel sur l'élaboration de l'information légale, transformant les concepts complexes en information accessible et réduisant ainsi la charge mentale nécessaire pour régler un problème d'ordre légal.  

Pierre-Briac Metayer est étudiant à la maîtrise en psychologie, avec un intérêt particulier pour le dépistage des troubles mentaux à l'aide de l'intelligence artificielle. Les recherches effectuées au cours de sa maîtrise sont réalisées au sein du laboratoire LINGUA, sous la supervision de madame Simona Brambati et Pierrich Plusquellec. 
 
Projet de recherche : L’utilisation éthique et responsable d’un avatar virtuel pour du dépistage en santé mentale de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson à l’aide d’un modèle d’intelligence artificielle multimodale 

L’intention de ce projet sera de prédire le diagnostic des participantes et des participants en analysant les biomarqueurs vocaux, faciaux et discursifs. L'étude explore également les implications éthiques et sociétales de cette technologie, avec des recommandations pour une mise en œuvre responsable. L'objectif est de comprendre les implications éthiques liées à l'IA dans le domaine de la santé mentale. 

Avant de se consacrer à la recherche en santé publique, les recherches de Léo Cadillac portaient sur les pratiques du numérique sous un prisme sociologique. Aujourd'hui, c'est aux pratiques numériques en santé que Léo Cadillac va se consacrer, à travers un projet doctoral mené en cotutelle entre l'Université de Montréal et l'Université Simon Fraser, respectivement sous la direction du Dr. Pierre-Marie David et du Dr. Jean-Christophe Bélisle-Pipon. 

Projet de recherche : Comparaison des différentes approches en termes de régulation des Thérapies numériques (DTx) 

Les thérapies numériques sont des dispositifs médicaux basés sur une solution logicielle, le plus souvent issue de l’intelligence artificielle et du Machine Learning, et dont les capacités thérapeutiques reposent sur des preuves cliniques. Aujourd'hui, des pays comme l’Allemagne, les États-Unis ou la Corée du Sud travaillent à mettre à jour leurs politiques et systèmes de santé pour faciliter l’implémentation des DTx. Alors, quels sont les leviers et les bonnes pratiques dans l’implémentation et la régulation des DTx dans un système de santé ?  

Racha est doctorante en santé publique, option systèmes, organisations et politiques de santé. Ses recherches portent principalement sur l'évaluation du degré de responsabilité des technologies d'intelligence artificielle et numériques, ainsi que sur les effets systémiques qui influencent leur adoption dans les systèmes de santé en situation de crise. Racha se consacre à l'amélioration des pratiques de santé publique grâce à une approche rigoureuse et éthique.  

Nom de la recherche : Comment accroître la responsabilité de la pharmacovigilance grâce à un outil numérique dans les pays à revenus faibles et intermédiaires? Une étude mixte sur l’application mobile Med Safety au Liban 

Ce projet de thèse vise à améliorer l'adoption et la responsabilité des outils numériques de pharmacovigilance dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. En utilisant le cadre de l'innovation responsable en santé, l'étude analyse les impacts multidimensionnels de ces technologies. Les résultats contribueront à combler les lacunes scientifiques en matière de pharmacovigilance numérique et renforceront la sécurité des médicaments dans ces contextes fragiles, tout en enrichissant l'expertise scientifique au Québec. 

Samantha Dorinet est doctorante en droit à l’Université de Sherbrooke, sous la direction de la Professeure Anne-Sophie Hulin. Elle a effectué la majorité de ses études supérieures en France, où elle s'est spécialisée en droit de la santé et en droit des produits de santé européens. Depuis, elle s’intéresse particulièrement aux impacts éthiques et juridiques liés au déploiement des nouvelles technologies dans le secteur de la santé. Son projet doctoral s’inscrit dans la continuité des recherches qu’elle a débutées en France au sein de l’équipe BIOETHICS de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). 

Projet de recherche : Le cadre normatif de l’intelligence artificielle en santé : approche comparée Québec-France 

Ce projet vise à examiner le cadre normatif s’appliquant à la conception et l'utilisation de l'IA en santé au Québec et en France. Il a pour objectif d’explorer les interactions entre ces juridictions afin d’identifier leurs points forts et lacunes. En outre, il cherche à déterminer les garanties éthiques et juridiques nécessaires pour un développement et une utilisation responsable de l'IA en santé, afin de diffuser les meilleures pratiques et encourager une innovation responsable.  

Étudiante au doctorat en mathématiques à l'UQAM, Agathe se concentre sur l'équité des algorithmes de Machine Learning et l'analyse de l'incertitude de ces modèles à travers le concept de calibration, avec une application particulière dans le domaine de l'assurance. Avant de rejoindre l'UQAM, elle a étudié en France et obtenu une maîtrise à IMT Atlantique, spécialisée dans les méthodes d'ingénierie mathématique et informatique, notamment dans le domaine du Machine Learning, ainsi qu'une maîtrise en actuariat, portant un intérêt particulier à la modélisation des risques associés aux catastrophes naturelles. 

Projet de recherche : Equité Algorithmique et Discrimination  

Cette recherche se concentre sur la discrimination dans les modèles de Machine Learning et la mesure de leur incertitude via la calibration. L'équité algorithmique vise à assurer des résultats justes et équitables pour tous les utilisateurs, indépendamment de caractéristiques personnelles comme le genre, la race et l'âge. L'objectif est d'éviter la création ou la perpétuation de discriminations injustes dans les systèmes automatisés, dues aux biais présents dans les données sur lesquelles ils sont formés. Pour promouvoir l'équité algorithmique, il est crucial de quantifier et corriger toute iniquité potentielle. Des méthodes telles que l'apprentissage équitable et l'interprétabilité des modèles jouent un rôle clé dans cette démarche.  

Sydney Keyamo est étudiante à l'Université McGill, où elle prépare une maîtrise en médecine familiale avec une concentration en santé mondiale. Elle a obtenu une licence en psychologie et une mineure en études de la santé à l'Université Dalhousie, où elle a occupé de nombreux rôles de leadership, notamment celui de vice-présidente académique et externe de la DSU, de responsable de la semaine d'orientation, d'assistante de recherche et de préfète de laboratoire. Elle encadre aujourd'hui des étudiants leaders par l'intermédiaire de l'Alliance canadienne des associations d'étudiants et travaille en tant que partenaire patient/public au sein de la MSSU.  

Projet de recherche : Évaluer l'intégration des principes et pratiques d'équité, de diversité et d'inclusion tout au long du cycle de vie de l'IA dans les soins de santé 

Le projet vise à examiner les préjudices potentiels qui peuvent découler de l'utilisation de technologies d'IA créées sans tenir compte de l'EDI et à élaborer un cadre pour guider l'application des technologies d'IA dans les soins de santé afin de promouvoir l'équité en matière de santé pour les populations vulnérables. En plus de contribuer au corpus croissant de recherches sur les technologies de l'IA, Sydney espère utiliser cette recherche pour engager le public à mieux comprendre les soins de santé assistés par l'IA.  

Elsana Kanybek, termine sa dernière année en informatique au Collège John Abbott. Récemment, elle a étudié au AI4Good Lab à l'Institut Mila, où elle a perfectionné ses compétences en intelligence artificielle. Pendant son séjour au laboratoire, elle a travaillé sur une aide vocale pour les personnes aphasiques. Elsana est passionnée par la poursuite d'une carrière en apprentissage automatique, intelligence artificielle et science des données, visant à apporter sa touche d'innovation au milieu professionnel. 

Projet de recherche : DéficitIA - Santé durable et Technologie  

DéficitIA est un projet qui utilise l'apprentissage automatique pour aider les personnes atteintes de TDAH à mieux gérer leur condition. L'objectif est de créer une application éthique et bénéfique qui améliore leur capacité d'attention, leurs compétences organisationnelles, leur bien-être et offre des conseils à l'utilisateur. En travaillant avec des patients et des spécialistes, DéficitIA cherche à offrir des outils personnalisés et des stratégies pour gérer efficacement le TDAH pour avoir un impact positif sur la vie des personnes touchées. 

Marco Bitzas est un étudiant en deuxième année de sciences au John Abbott College qui s'intéresse fortement à la recherche et à l'éducation. En tant que tuteur au collège, il a acquis des connaissances précieuses sur les besoins et les difficultés d'apprentissage des étudiants. Marco a l'intention de poursuivre ses recherches au niveau universitaire, afin d'améliorer son expertise et d'apporter une contribution significative à son domaine. 
 
Projet de recherche : L'IA dans l'éducation : Perspectives des étudiants et implications pour les pratiques futures 

Ce projet de recherche vise à comprendre l'opinion des étudiantes et des étudiants sur l'intelligence artificielle et les technologies numériques au niveau collégial. Par le biais d'une enquête et d'entretiens, le projet évaluera la manière dont les étudiants utilisent ces technologies et leurs sentiments à l'égard de leur intégration. Les données recueillies seront analysées afin d'identifier d'éventuelles tendances et de fournir des pistes pour adapter le système éducatif afin qu'il réponde au mieux aux besoins des étudiants.

Alexandre Lepage détient un doctorat de l'Université de Montréal en éducation. Il a soutenu une thèse sur l’adoption des outils pédagogiques basés sur l’IA par les enseignants de l’enseignement supérieur. 

Projet de recherche : L’école à l’ère de l’IA : repenser les temps et les espaces scolaires  

Ce projet vise à imaginer des usages innovants de l'IA pour optimiser le fonctionnement des écoles en s'intéressant aux dimensions spatiales et temporelles : l'emploi du temps des élèves et du personnel, ainsi que l'organisation des lieux d'apprentissage et de socialisation (la classe, la bibliothèque, la cafétéria, etc.). Il comprend trois phases : d'abord, une phase d'idéation qui implique des acteurs et actrices scolaires, ensuite une phase de confrontation des usages imaginés auprès de spécialistes en IA, en éducation et en éthique, puis finalement une évaluation de l'acceptabilité sociale des usages les plus prometteurs auprès de la population générale. 

Michel Phaka Khonde est candidat à la maîtrise en stratégie à HEC Montréal, sous la supervision de la professeure Sylvie St-Onge. Il est détenteur d’un baccalauréat en communication organisationnelle avec mineure en gestion de l’Université d’Ottawa, qu’il a obtenu avec grande distinction. Il est assistant de recherche à HEC et travaille comme Gestionnaire de la Programmation à la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne.  

Projet de recherche : Transformation numérique des organisations médiatiques : perspectives et enjeux  

Cette étude s’articule autour de deux principaux questionnements, à savoir : comment les responsables de la presse et les producteurs de messages publics ajustent-ils leur gestion face à l’essor de l’intelligence artificielle ; et quels nouveaux métiers et nouvelles compétences ont apparu ou devraient apparaître au sein de l’industrie de la production d’informations pour répondre à cette donne technologique imposant des changements à la fois de culture et de méthodes de travail.